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bienfaits pour la santÉ

Récemment, de nombreuses études scientifiques ont démontré qu’il était bénéfique pour la santé de passer du temps dans la nature, en particulier avec une approche de pleine conscience.


 
 

Lorsqu’une personne rumine, elle active le cortex préfrontal ventromédian, qui est lié à la tristesse, au repli sur soi et à un état d’irritation. Une fois dans la nature, il y a une réduction significative du flux sanguin vers cette partie du cerveau. Après avoir passé du temps dans la nature, nous ressentons plus le bonheur, nous mettons plus de temps à ressentir les émotions négatives et nous ruminons moins.

Les bains de forêt stimulent les cellules NK (Natural Killer), qui aident à prévenir les maladies, mais qui diminuent avec l’âge et sous l’effet du stress et des pesticides. Une étude a mis en lumière que les hommes qui se promenaient deux heures dans les bois, une fois par jour pendant deux jours, présentaient une augmentation de 50 % de l’activité des cellules NK, un type de globules blancs qui aide à combattre les infections et le cancer. Il est avéré qu’une excursion de trois jours en forêt est un bon moyen d’augmenter le nombre de cellules NK pendant une semaine.

 
 

 
 

Des recherches menées par les universités de l’Utah et du Kansas ont examiné l’effet de l’immersion dans la nature pendant un certain nombre de jours (...) sur les capacités de raisonnement créatif. Elles ont révélé que le fait de passer du temps dans la nature pouvait accroître de 60 % la capacité de résolution de problèmes et la créativité.

Toutes les pensées vraiment grandes sont conçues en marchant.
— Friedrich Nietzsche
 
 

 
 

Des études montrent que le fait de se connecter avec du bois ou un arbre peut contribuer à réduire l'anxiété et le stress, et que le fait de se connecter avec le sol de la Terre permet d'augmenter la production de sérotonine, qui aide à réguler l'humeur, dans le corps.

Comparativement aux promenades urbaines, les promenades en forêt permettent d’enregistrer une diminution de 12,4 % de l’hormone du stress (le cortisol), une diminution de 7 % de l’activité du nerf sympathique, une diminution de 1,4 % de la tension artérielle et une diminution de 5,8 % de la fréquence cardiaque.